Tourisme responsable et durable au Vietnam
Réaliser un circuit au Vietnam, c’est découvrir une autre culture, un autre climat et des populations parfois bien loin de notre mode de pensée et de nos préoccupations. Quelle est la meilleure façon de se comporter en tant que touriste au pouvoir d’achat infiniment supérieur au vietnamien qui nous accueille ?
Nous n’avons pas la réponse bien entendu ! Mais il existe de bonnes pratiques et des comportements à favoriser en tant que touriste occidental au Vietnam, au Cambodge, au Laos et ce d’autant plus si l’on quitte le bitume des grandes villes vietnamiennes pour explorer les sentiers des montagnes ou les méandres du Mékong le long duquel se nichent des villages isolés.
L’écotourisme au Vietnam
Nous avions déjà parlé de l’écotourisme au Vietnam lors d’une précédente revue de presse sur le tourisme durable au Vietnam, et nous ne nous faisons pas prier pour remettre le couvert sur ce sujet hautement important pour le Vietnam et son évolution dans un contexte d’industrie touristique toujours plus importante (190.000 milliards de dôngs de chiffre d’affaires prévu en 2013, soit près de 7 milliards d’euros).
Le tourisme au Vietnam est financièrement très abordable, pour peu que l’on ne séjourne pas uniquement dans des palaces ou hôtels 4 étoiles. Seul le transport aérien demeure un frein financier pour bon nombre de postulants au voyage.
Il s’agit donc de ne pas dépenser à tort et à travers et de ne pas favoriser les actions polluantes, discriminantes, mais bien plutôt de favoriser les programmes prenant en compte le développement de la population locale, à fortiori les habitants défavorisés du pays, et protégeant au maximum les traditions et coutumes séculaires qui font le charme de certaines régions.
Selon une étude de l’Institut AC Nielsen menée depuis 2010, 97% des touristes se rendant au Vietnam sont favorables à un type de tourisme responsable qui apporterait un bénéfice aux populations locales, même si cela doit leur coûter plus cher. Il paraît naturel en effet que l’argent dépensé pour les visites, les croisières, les escapades reviennent en partie aux populations concernées, qu’elles en retirent des bénéfices commerciaux ou des possibilités supplémentaires d’activité.
De même, 70% des voyageurs seraient d’accord pour affecter ces sommes supplémentaires à la protection de l’environnement, et 45% à la donner à des œuvres sociales locales.
Une stratégie nationale
L’écotourisme et le développement durable, associés au tourisme communautaire et responsable passent nécessairement par une stratégie nationale de redistribution et d’affectation des ressources et des tâches. L’état vietnamien l’a intégré à son programme de développement touristique mais il reste des pratiques qui ne profitent pas forcément aux locaux, ni à l’écotourisme.
Sachez donc éviter, dans la mesure du possible, ces produits touristiques qui ne profitent pas à la population locale et, à terme, au tourisme durable sur le long terme. Selon d-p-h.info, le texte introductif de la Charte du tourisme durable rappelle que « le tourisme est un phénomène de portée mondiale qui répond aux plus profondes aspirations de tous les peuples, ainsi qu’un important élément de développement social, économique et politique pour de nombreux pays ».
Cette introduction souligne aussi le caractère « ambivalent » du tourisme, qui peut contribuer au développement socio-économique et culturel d’un pays, mais qui peut aussi avoir pour effet la détérioration de l’environnement et « la perte de l’identité locale ».
Restons donc vigilant et adoptons, chez nous comme au Vietnam, les bonnes attitudes responsables.
Pour information, Vietnam-Tangka soutient ces œuvres sociales, n’hésitez pas à les soutenir aussi.
Découvrez comment vous aussi vous pouvez les aider lors de votre voyage au Vietnam.
Enfin, parce qu’un circuit au Vietnam, ou un séjour dans ce pays reste une agréable découverte, et un plaisir de voyageur (responsable, donc), demandez-nous votre programme :
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